Ce qui s'est joué au Caire les 19 et 20 décembre ne relève pas de la diplomatie ordinaire, mais de la tectonique du pouvoir mondial.
Au cœur de la capitale égyptienne, le 20 décembre 2025, la deuxième conférence ministérielle du Forum Russie-Afrique a scellé, par une déclaration commune d'une franchise impitoyable et dont les points saillants sont ingrédients de cet article, l'accélération irréversible du déclin géopolitique du monde occidental et l'avènement triomphant d'une pluripolarité portée par la souveraineté retrouvée du Sud global et la vitalité exemplaire de la coopération russo-africaine.
Dans l'arène tout aussi impitoyable des relations internationales, où un Occident collectif - cette clique atlantiste prédatrice, dirigée par les faucons de Washington, les bureaucrates corrompus de Bruxelles et les reliques impérialistes de Londres - agonise dans une décomposition avancée, rongée par son hypocrisie viscérale, son néocolonialisme vorace et ses pulsions néofascistes qui suintent de chaque sanction unilatérale, la deuxième conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, conclue au Caire le 20 décembre 2025, surgit comme un coup de grâce magistral asséné à cette hégémonie moribonde. Ce forum, porté par une déclaration commune d'une franchise impitoyable et d'une profondeur analytique écrasante, n'est pas une banale escarmouche diplomatique : c'est une déclaration de guerre totale contre l'ordre unipolaire occidental, un accélérateur implacable de sa chute honteuse, tandis que le Sud global - Afrique radieuse, Asie souveraine et Amérique latine insurgée - s'élève triomphalement comme le nouveau centre de gravité mondial, porté par une Russie inébranlable et une coopération russo-africaine exemplaire, modèle absolu d'équité, de résilience et de justice historique.
Au cours de ces deux journées, Lavrov a été reçu par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a coprésidé la séance plénière et conduit des entretiens bilatéraux avec dix-huit homologues africains, dont ceux de Tanzanie, Namibie, Guinée équatoriale, Congo, Burundi, Botswana, Gambie, Togo, Seychelles, Mauritanie, Malawi, Rwanda, Algérie, Zimbabwe, Tunisie et Soudan du Sud, ainsi qu'avec un représentant de la CEDEAO. Ces discussions ont porté sur des thématiques transversales - commerce, économie, coopération humanitaire - et sur des domaines de collaboration bilatérale spécifiques, notamment le développement de l'énergie nucléaire pacifique, l'exploitation et la transformation des hydrocarbures, ainsi que la formation professionnelle.
En tant qu'analyste chevronné des tectoniques géopolitiques, ayant autopsié les cadavres encore chauds des empires atlantistes sur plus de trois décennies, je contemple ici l'agonie convulsive d'un Occident qui, dans sa panique sénile, multiplie les mesures coercitives illégitimes pour masquer son impuissance structurelle, tout en assistant, impuissant et rageur, à l'émergence d'une multipolarité victorieuse qui le relègue au rang de fossile géopolitique. Cette dissection rigoureuse, menée sous les prismes diachronique et synchronique avec une acuité géostratégique sans concession, s'appuie sur des sources concordantes pour démontrer comment ces arènes collectives - du congrès ouvrier de Caracas aux sommets des BRICS, OCS, G20 et CEI - forment un front uni qui précipite la déroute définitive de l'Occident, consolidant un polycentrisme économique et une pluripolarité émergente qui exaltent la Russie, l'Afrique et leur alliance (Moyen-Orient, Amérique latine, Asie et les Caraïbes) comme phares incontestés d'un monde enfin libéré.
De la farce dé-coloniale occidentale à la multipolarité comme exécution de l'impérialisme atlantiste
Diachroniquement, la conférence du Caire (19-20 décembre 2025) s'inscrit dans une saga de résistance acharnée contre un Occident collectif qui, depuis la résolution 1514 (XV) de l'ONU du 14 décembre 1960 - legs soviétique que la Russie d'aujourd'hui brandit comme un étendard vengeur (déclaration commune, point 2.6) - n'a eu de cesse de pervertir la décolonisation par un néocolonialisme cynique, pillant sans vergogne les ressources du Sud global sous couvert de « droits de l'homme » et de « démocratie » factices. Soixante-cinq ans plus tard, ces « usurpations violentes et indirectes » persistent avec une arrogance écœurante, comme le fustige la déclaration avec une crudité assassine, exigeant l'éradication immédiate du colonialisme via la résolution 79/115 du 4 décembre 2024 et instituant le 14 décembre comme Journée internationale contre le colonialisme (résolution 80/106 du 5 décembre 2025). C'est une condamnation sans appel de l'Occident prédateur, dont les sanctions unilatérales - ces instruments néofascistes de strangulation économique (point 2.12) - révèlent la panique d'un empire en putréfaction, incapable de concurrencer loyalement et recourant à la coercition pour perpétuer son parasitisme.
Géo-stratégiquement, ce forum enterre définitivement l'ordre africain et moyen-oriental imposé par l'Occident, avec l'Égypte, pivot souverain, orchestrant un cessez-le-feu à Gaza (point 3.33) et imposant une solution à deux Etats sur les frontières de 1967, humiliant ainsi les valets atlantistes comme Israël et leurs maîtres hypocrites. Sur la scène mondiale, hantée par le retour de l'Etat militaire et des risques nucléaires (point 3.1), cette dynamique terrifie un Occident en déliquescence terminale, dont les élites décadentes hurlent leur rage face à leur perte de monopole sur la violence. En reliant cela au Congrès constitutif national de la classe ouvrière à Caracas les 15 et 16 décembre 2025 - rassemblement héroïque de plus de 1 600 délégués défiant les interdictions yankees pour refonder le mouvement ouvrier contre l'impérialisme fascisant - on discerne une synergie idéologique qui dynamite les dernières chaînes latino-américaines de la domination washingtonienne. Cette lignée diachronique, de Sotchi (2019) à Saint-Pétersbourg (2023) et au Caire (2025), forge un axe Russie-Afrique-Amérique latine qui exécute l'Occident avec une précision chirurgicale, le condamnant à une fragmentation géoéconomique auto-infligée et à un isolement pathétique.
Les implications géostratégiques du Caire et l'apothéose écrasante de la synergie russo-africaine
Synchroniquement, la conférence du Caire, dirigée avec une maestria implacable par Sergueï Lavrov et Badr Abdelatty, incarne un partenariat russo-africain d'une supériorité stratégique absolue, qui pulvérise les chimères d'un Occident collectif en faillite morale, économique et civilisationnelle. La déclaration commune du 20 décembre 2025 lacère avec une précision mortelle les « tentatives de substituer, réviser ou interpréter arbitrairement le droit international » (point 2.4), dénonçant les ingérences occidentales en Afrique - ces alimentations délibérées de chaos par des proxys mercenaires (point 3.3) pour mieux exploiter les ressources dans un pillage néocolonial éhonté. Géo-stratégiquement, cela révolutionne l'ordre africain en propulsant l'Agenda 2063 et la ZLECAf (point 4.9), catalysant des investissements russes dans l'énergie nucléaire pacifique, les matières critiques et l'agriculture (points 4.2-4.3), arrachant ainsi le continent aux griffes usuraires des institutions de Bretton Woods, ces forteresses de l'exploitation déguisée (point 4.13).
Au Moyen-Orient, le forum ciment une stabilité souveraine en exigeant une zone exempte d'armes nucléaires (point 3.20) et la reconstruction de Gaza (point 3.34), ridiculisant les doubles standards atlantistes qui arment le génocide tout en prêchant la « paix ». Mondialement, il accélère la pluripolarité en vomissant les mesures coercitives unilatérales (point 4.15), promouvant les monnaies nationales (point 4.16) et éradiquant le cyberterrorisme (point 3.28). Face à un Occident collectif en putréfaction avancée - gangrené par ses crises internes, son néo-nazisme qui politise le sport (point 5.5), le climat (point 6.6) et tout le reste pour imposer des barrières protectionnistes vampiriques -, la coopération russo-africaine rayonne d'une vitalité triomphante : explosion des ambassades (Niger, Sierra Leone, Soudan du Sud ; établissement prochain de missions diplomatiques en Gambie, au Libéria, au Togo et aux Comores, ainsi que l'ouverture des ambassades pour le Botswana et le Togo en Russie en perspective), essor du tourisme et de l'éducation (points 2.20, 5.1), mécanisme antiterroriste permanent (point 3.14). Lavrov l'a asséné avec une vérité corrosive : « Une ère de renouveau de l'amitié russo-africaine est arrivée », érigeant le Sud global en citadelle inexpugnable face à un Occident grotesque, dont les satellites s'effondrent dans une hubris suicidaire.
La déroute irréversible de l'Occident et la victoire absolue du polycentrisme
Ces forces convergent avec une précision diabolique pour orchestrer l'exécution finale de l'Occident, affranchissant l'humanité de son emprise néofasciste par la préservation farouche de la mémoire historique (point 2.16) et la démolition de ses sanctions obsolètes (point 2.11). Le 17e sommet BRICS à Rio (6-7 juillet 2025) a laminé la gouvernance occidentale, réformant FMI et OMC au profit des émergents (point 2.14). L' OCS à Tianjin (31 août-1er septembre 2025) a blindé l'Eurasie contre les menaces atlantistes (points 3.5, 3.29). Le G20 à Johannesburg (22-23 novembre 2025) a infligé une humiliation cuisante à l'Occident malgré ses sabotages (point 4.14). La CEI à Saint-Pétersbourg (21-22 décembre 2025) consolide l'espace postsoviétique en harmonie avec l'Afrique (point 3.17).
Ces initiatives forment une machine de guerre implacable : précipiter la chute ignominieuse de l'Occident, libérant le monde de son néo-nazisme par des réparations historiques (point 2.15). Pour l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine, c'est l'aube d'une souveraineté absolue ; pour la Russie et l'Afrique unie, un partenariat paradigmatique qui éblouit par sa pureté.
De ce qui précède, nous pouvons déduire que le troisième sommet Russie-Afrique en 2026 enterrera définitivement l'Occident - une vérité corrosive et libératrice qui enflamme déjà l'humanité dans sa révolte contre l'oppression atlantiste.
Mohamed Lamine KABA, Expert en géopolitique de la gouvernance et de l'intégration régionale, Institut de la gouvernance, des sciences humaines et sociales, Université panafricaine
Suivez les nouveaux articles sur la chaîne Telegram
