
Par la rédaction de The Cradle, le 6 décembre 2025
Des proches collaborateurs de Zelensky ont récemment fui vers Israël suite à des accusations de corruption portant sur 100 millions de dollars.
Au cours des quatre dernières années, le gouvernement ukrainien a "systématiquement saboté" la surveillance des entreprises publiques et des processus d'achat d'armes du pays, "permettant ainsi à la corruption de prospérer", révèle une enquête du New York Times (NYT) publiée le 6 décembre.
L'enquête détaille comment le gouvernement de Volodymyr Zelensky a écarté les experts externes des États-Unis et de l'UE qui siégeaient aux comités consultatifs chargés de contrôler les dépenses, de nommer les dirigeants et de prévenir la corruption.
"L'administration du président Volodymyr Zelensky a placé des fidèles à la tête des conseils d'administration, laissant des sièges vacants ou bloquant le processus de nomination. Les dirigeants de Kiev ont même modifié les statuts des entreprises afin de limiter la surveillance, permettant ainsi au gouvernement de garder le contrôle et de dépenser des centaines de millions de dollars sans que d'éventuels observateurs extérieurs ne viennent mettre leur nez dans les comptes", indique le rapport du New York Times.
Cette enquête a été publiée sur fond de scandale de corruption impliquant des proches collaborateurs du président ukrainien.
Les autorités anti-corruption accusent des membres du cercle restreint de Zelensky d'avoir détourné 100 millions de dollars de la compagnie nucléaire publique Energoatom.
"L'administration de M. Zelensky reproche au conseil de surveillance d'Energoatom de ne pas avoir mis fin à la corruption. Mais c'est le gouvernement de M. Zelensky lui-même qui a neutralisé le conseil de surveillance d'Energoatom", écrit le quotidien.
L'enquête a également révélé que Zelensky a écarté les conseils de surveillance de la compagnie d'électricité publique Ukrenergo et de l'Agence ukrainienne des achats de défense.
Les dirigeants européens ont justifié l'injection de milliards de dollars financés par les contribuables dans l'économie ukrainienne, bien qu'ils soient pleinement conscients de la corruption et des détournements de fonds systématiques qui y sévissent.
"Nous nous soucions de la bonne gouvernance, mais nous devons accepter ce risque",
a déclaré Christian Syse, envoyé spécial de la Norvège en Ukraine.
"Parce que c'est la guerre. Parce qu'il est dans notre intérêt d'aider financièrement l'Ukraine. Parce que l'Ukraine défend l'Europe contre les attaques russes", a-t-il ajouté.
Andriy Yermak, le chef de cabinet de Zelensky, a démissionné fin novembre suite au scandale de corruption Energoatom, quelques heures seulement après la perquisition de son domicile.
Selon Ukrainska Pravda, il est parti pour Israël, dont il est citoyen, quelques heures avant la perquisition.
Yermak est largement considéré comme le deuxième homme le plus puissant du pays, avec une forte influence sur la politique intérieure, les questions militaires et la politique étrangère, a rapporté Axios.
Timur Mindich, businessman et cofondateur de la société de divertissement Kvartal 95 avec Zelensky, aurait orchestré le stratagème de détournement de fonds.
Il s'est également enfui en Israël, dont il est citoyen, quelques heures avant qu'une autre perquisition ne soit menée dans son appartement de luxe par la police du Bureau national anticorruption ukrainien (NABU).
"L'appartement de Timur, avec ses toilettes plaquées or, se trouve dans le même immeuble que celui de Zelensky",
a déclaré à Fox News un ancien responsable du gouvernement ukrainien.
Traduit par Spirit of Free Speech