par Radio Grand Ciel
La face cachée du plan Marshall, d'après le livre «L'ami américain», d'Eric Branca, édité chez Perrin
Signés le 29 mai 1946, par Léon Blum, représentant le gouvernement français, mais négociés par Jean Monnet, avec James Byrnes, secrétariat d'État des États-Unis, ces accords ont permis de liquider une partie de la dette française, envers les USA, après la Seconde Guerre mondiale.
Ces accords sont restés méconnus du public. Pourtant ils ont auto-dessaisi la France d'une part de son identité culturelle, pour satisfaire ses bienfaiteurs d'Outre Atlantique. Ils ont notamment imposé à la France de projeter sur ses écrans de cinéma, une majorité de films américains. À savoir, 4 productions françaises, pour 9 américaines, importées sans droit de douane. 1
Les professionnels du secteur s'étant insurgés en dénonçant un «bradage du cinéma français», un assouplissement desdits accords est intervenu le 23 septembre 1948. Par ailleurs, le CNC, Centre national de la Cinématographie (devenu Centre national du Cinéma et de l'Image animée) a été créé, avec pour mission principale de protéger la création cinématographique française. Quoiqu'il en soit, ces accords ont permis une large diffusion du mode de vie américain, auprès de la population tout favorisant Hollywood.
Une émission réalisée par Simon Martin et proposée par Pierre-Alain Besnard
source : Radio Grand Ciel via Strategika
- Information confirmée par Eric Branca, dans son essai, «L'ami américain», édité chez Perrin