
Par la rédaction de The Cradle, le 30 décembre 2025
Le président américain a fait part de son soutien à une éventuelle attaque israélienne contre le programme de missiles balistiques iraniens.
Le président américain Donald Trump a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 29 décembre, déclarant que la grâce du Premier ministre est "en cours", tout en renouvelant ses menaces contre le Hamas et en signalant le soutien de Washington à une éventuelle nouvelle guerre avec l'Iran.
(Crédit photo © AP)
Rapid Response 47@RapidResponse47 WATCH IN FULL: President Donald J. Trump holds a press conference at Mar-a-Lago in Palm Beach, Florida, following his meeting with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu 10:54 PM · Dec 29, 2025 · 41K Vues -- 130 Réponses · 247 Reposts · 935 Likes
"C'est un Premier ministre en temps de guerre, c'est un héros. Comment ne pas lui accorder la grâce ?",
a déclaré Trump aux journalistes alors qu'il se tenait aux côtés de Netanyahu en Floride.
"J'ai parlé au président... il m'a dit que l'amnistie est en cours".
Le président israélien Isaac Herzog a réfuté ces affirmations, affirmant qu'il n'a pas discuté d'amnistie avec Trump depuis que la demande de Netanyahu a été déposée il y a plusieurs semaines.
Lors d'une conférence de presse avec Netanyahu, Trump a affirmé qu'Israël a "respecté à 100 %" le plan de cessez-le-feu à Gaza, malgré les attaques incessantes sur la bande de Gaza et les centaines de Palestiniens tués depuis la conclusion de l'accord.
Il a également exprimé son espoir que la phase 2 de l'accord sur Gaza aboutisse "très rapidement" et a menacé le Hamas de "payer le prix fort" s'il ne désarme pas dans les plus brefs délais.
"S'ils ne désarment pas, comme ils ont convenu de le faire, ils devront en payer le prix fort. Ils doivent désarmer dans un délai très court".
Il a également affirmé que la reconstruction pourrait commencer "sous peu".
Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza plus de 700 fois, tuant plus de 400 Palestiniens depuis octobre.
L'accord exigeait que les forces israéliennes se retirent vers la "ligne jaune", mais Tel-Aviv a continué à étendre sa présence à Gaza en violation de l'accord, érigeant plus d'une douzaine de nouveaux avant-postes depuis octobre.
L'armée israélienne continue également de détruire systématiquement les infrastructures civiles dans la bande de Gaza.
Netanyahu et le président américain ont également évoqué l' Iran et le Hezbollah libanais lors de leur rencontre.
"J'ai entendu dire que l'Iran essaie de se renforcer à nouveau, et si c'est le cas, nous devrons les abattre. Nous les abattrons. Nous les détruirons complètement. Mais j'espère que cela n'arrivera pas", a déclaré Trump."Mais l'Iran cherche à conclure un accord. S'ils veulent conclure un accord, c'est bien plus intelligent" a-t-il ajouté.
Lorsqu'on lui a demandé si les États-Unis soutiendraient les attaques israéliennes contre les programmes nucléaires et balistiques iraniens, Trump a répondu :
"S'ils continuent à développer leurs missiles, oui. Pour le nucléaire, sans hésiter. Pour l'un, ce sera oui, sans aucun doute, et pour l'autre, nous agirons immédiatement."J'espère qu'ils ne le feront pas, car nous ne voulons pas gaspiller le carburant d'un B-2, le temps de vol étant de 37 heures aller-retour",
a poursuivi Trump.
Les bombardiers américains B-2 ont lancé une attaque contre les installations nucléaires iraniennes fin juin. Le président avait alors déclaré que le programme nucléaire iranien était "anéanti". Il a répété cette affirmation à plusieurs reprises, malgré les rapports des services du renseignement réfutant cette affirmation.
L'Iran a reconnu que les sites visés ont subi de graves dégradations.
La République islamique a refusé de reprendre les négociations sur le nucléaire tant que Washington ne renonce pas à ses exigences concernant la limitation de son programme de missiles et la fin de l'enrichissement d'uranium.
Selon des informations récentes, l'Iran s'efforce de développer et d'améliorer son arsenal de missiles balistiques, qui ont causé d'importants dégâts en Israël et frappé plusieurs sites militaires clés pendant la guerre de 12 jours en juin.
Concernant le Hezbollah, le président américain a déclaré que la résistance libanaise "est allé trop loin".
"Nous verrons bien. L'avenir nous le dira. Le gouvernement libanais va devoir affronter le Hezbollah, qui a franchi la ligne rouge. Nous verrons donc ce qui se passera", a-t-il déclaré en réponse à la question d'un journaliste lui demandant si Israël devait "frapper à nouveau le Hezbollah".
Israël a publiquement menacé de lancer une nouvelle guerre contre le Liban si la résistance ne dépose pas les armes d'ici la fin 2025. Les responsables américains ont soutenu les menaces d'Israël.
L'armée libanaise a démantelé les infrastructures du Hezbollah au sud du fleuve Litani, conformément à l'accord de cessez-le-feu conclu l'année dernière.
Mais Washington et Tel-Aviv font pression pour un désarmement rapide, complet et sans concession dans tout le pays, quitte à opposer l'armée à la résistance et à déclencher une guerre civile.
Trump a également exprimé l'espoir que Netanyahu "s'entende" avec la Syrie.
Israël continue de bombarder la Syrie et étend son occupation dans le sud du pays, tandis que le nouveau gouvernement islamiste s'est engagé à ne pas faire peser de menace sur Tel-Aviv.
Les pourparlers directs entre les deux camps seraient au point mort depuis quelques semaines.
Le 25 décembre, les médias hébraïques ont fait état de nouveaux développements dans les négociations et n'ont pas exclu la possibilité d'une rencontre prochaine entre Netanyahu et le président autoproclamé de la Syrie, Ahmad al-Sharaa, ancien responsable d'Al-Qaïda et de Daech.
"Le nouveau président syrien travaille dur pour faire du bon travail. C'est un dur à cuire. [Mais] ce n'est pas un enfant de chœur qui va diriger la Syrie",
a déclaré Trump lundi.
Trump aurait récemment incité Netanyahu à adopter une posture moins agressive envers la Syrie.
"Nous n'avons jamais eu d'ami comme le président Trump à la Maison Blanche. Il suffit de constater la fréquence de nos rencontres, mais aussi leur contenu et leur intensité pour en juger. J'estime qu'Israël a beaucoup de chance que le président Trump dirige les États-Unis",
a déclaré Netanyahu lors de la conférence de presse avec Trump.
Traduit par Spirit of Free Speech