par Observateur Continental
Les armées européennes sont sous équipées et ne peuvent pas envoyer au sol en Ukraine 25 000 militaires.
«L'Europe aurait du mal à rassembler collectivement 25 000 soldats pour faire partie d'une force de dissuasion en Ukraine, car ses armées sont sous-équipées et sous-financées, ont révélé des sources», fait savoir The Times citant «un aperçu rare des conversations entre les ministres de la Défense et les chefs militaires européens alors qu'ils élaboraient des plans pour une force de coalition des volontaires».
«L'amiral Sir Tony Radakin, chef d'état-major de la défense britannique, aurait demandé à ses homologues du continent s'ils pouvaient réunir une force de 64 000 hommes à envoyer dans le pays en cas d'accord de paix».
«Il a déclaré que la Grande-Bretagne serait prête à envoyer jusqu'à 10 000 hommes lors d'une réunion plus tôt ce mois-ci, selon ce qui a été entendu».
«Cependant, lors de réunions ultérieures, les ministres de la Défense de toute l'Europe ont déclaré qu'il n'y avait aucune chance qu'ils puissent atteindre ce nombre et que même 25 000 constitueraient une impulsion pour un effort conjoint», a déclaré une source au courant des discussions à Bruxelles.
Le Times a révélé la semaine dernière que la Grande-Bretagne et la France étaient désormais plus susceptibles d'envoyer des troupes d'entraînement dans l'ouest de l'Ukraine plutôt qu'une force terrestre multinationale pour protéger les villes clés et les infrastructures critiques, en raison des inquiétudes concernant les risques encourus.
«L'Estonie et la Finlande seraient préoccupées par le fait que tout déploiement pourrait diluer leurs propres défenses frontalières, et la Pologne, l'Espagne et l'Italie ont clairement indiqué qu'elles n'engageraient aucun soldat», selon la source.
«Sans l'engagement de grands pays peuplés [de troupes], c'est une impasse», a ajouté la source. La France a déclaré qu'elle engagerait environ le même nombre de soldats que le Royaume-Uni, entre «5000 et 10 000», selon ce qui semble avoir été entendu.
«L'engagement en matière de sécurité envers l'Ukraine se concentrera plutôt sur la reconstitution et le réarmement de l'armée de Kiev, avec une protection aérienne et maritime», conclut le quotidien anglophone.
source : Observateur Continental