Par Caitlin Johnstone, le 11 décembre 2025
Les troupes américaines ont saisi un pétrolier transportant quelque 1,8 million de barils de pétrole du Venezuela vers Cuba afin d'intensifier leur stratégie belliciste contre le gouvernement Maduro.
Lorsqu'on lui a demandé ce qu'il allait faire du pétrole, le président Trump a répondu à la presse : "Eh bien, je pense qu'on va le garder".
De son côté, Chuck Schumer refuse de s'opposer à l'interventionnisme de Trump contre le Venezuela, et CNN vient d'inviter l'ancienne responsable des services de renseignement américains Beth Sanner pour proclamer que l'acte de piraterie de l'administration Trump "est tout à fait normal". Donc, les opposants affichés de Trump dans la classe politico-médiatique n'opposent aucun frein à ces agissements.
Le piratage par les États-Unis d'un pétrolier en provenance du Venezuela et à destination de Cuba illustre bien la hâte de l'empire à renforcer son contrôle sur l'Amérique latine, tout comme les États-Unis et Israël s'empressent de verrouiller leur contrôle du Moyen-Orient. Le moment est propice à la mise en œuvre d'une série de programmes militaires préétablis dans ces deux régions, et ils sautent sur l'occasion avant d'avoir à se concentrer sur des enjeux géopolitiques plus complexes.
On entend souvent les impérialistes américains dire que le changement de régime au Venezuela permettra d'en faire autant à Cuba. Le sénateur Rick Scott a récemment déclaré à 60 Minutes que si Maduro est chassé du pouvoir,
"ce sera la fin pour Cuba" et que "les États-Unis vont contrôler l'hémisphère sud pour y instaurer liberté et démocratie".
Le vol du pétrole pénalise à la fois Cuba et le Venezuela, les deux principaux ennemis de l'empire américain en Amérique latine avec leurs gouvernements résolument socialistes. Les États-Unis ont réussi à imposer un gouvernement de droite en Bolivie cette année, et ils enchaînent maintenant avec Caracas et La Havane, profitant de la présence au pouvoir d'un tyran de droite avec un secrétaire d'État gusano. Ils espèrent imposer à l'ensemble de l'Amérique latine l'alignement total sur l'empire avant que Trump ne quitte ses fonctions. Mais y parviendront-ils ?
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La Chambre des représentants et le Sénat américains "ont convenu de systématiser l'enregistrement pour la conscription", une mesure qui va simplifier le processus d'enrôlement au cas l'empire décide de propulser la jeunesse américaine dans un nouveau conflit militaire sanglant. Les États-Unis s'apprêtent à adopter la plus grande réforme de leur politique de conscription en 45 ans, histoire de mieux contraindre les Américains à se battre et à mourir dans une guerre majeure, pile quand le comité de rédaction du New York Times lance une série d'articles expliquant pourquoi les États-Unis doivent se préparer à la guerre contre la Chine.
La dernière mouture des arguments du New York Times en faveur d'un militarisme américain accru s'intitule " C'est la course aux armements du XXIe siècle. L'Amérique peut-elle suivre le rythme ?", et soutient que
"le Congrès doit augmenter le financement de la recherche et du développement dans les technologies à vocation militaire."Pour contrer un danger croissant, l'Amérique doit à la fois gagner la course au développement d'armes autonomes, et montrer l'exemple au monde entier quant au contrôle desdites armes", écrit le comité de rédaction.
Que du bonheur.
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La BBC aurait inculqué à son personnel que s'opposer au sionisme est antisémite, car la plupart des Juifs s'identifient comme sionistes. L'argument n'est pas nouveau et constitue un cas typique de sophisme ad populum, selon lequel une affirmation est vraie ou juste au seul motif qu'elle est régurgitée par la majorité.
Si la traite négrière transatlantique est condamnable, c'est parce qu'elle est intrinsèquement mauvaise, et non parce qu'une majorité des Blancs l'ont approuvée. Idem pour un État génocidaire fondé sur l'apartheid, qui ne peut exister sans recours constant à la violence, au vol et aux abus. Un tel État est condamnable, même si tous les Juifs de la planète adhèraient à ces pratiques. Quand bien même la majorité des Juifs seraient favorables à l'existence de l'État moderne d'Israël, un tel État ne saurait être justifié ou défendu par ces seules considérations.
Les soutiens d'Israël usent de mensonges, de manipulation et d'arguments spécieux, non fondés sur la vérité ou l'éthique. S'ils avaient raison, ils exposeraient des arguments rationnels, comme des adultes sains d'esprit. Mais ils ne le feront pas, car ils ont tort.
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Quand je me dis que j'ai peut-être été trop dure avec les Démocrates, je repense à la vidéo de l'année dernière montrant les participants à la convention nationale démocrate se couvrir les oreilles et se moquer des militants lisant les noms des enfants assassinés à Gaza.
Quand ils ne sont pas au pouvoir, c'est fou comme on oublie à quel point ces gens sont toxiques.
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Le Daily Mirror a publié un nouvel article de propagande affligeant, affirmant que
"les comploteurs du Hamas déploient leurs 'tentacules terroristes' en Europe, avec des dépôts d'armes secrets et des agents planifiant des attentats, y compris au Royaume-Uni".
Comme on pouvait s'y attendre, le Mirror ne fournit aucune preuve pour étayer ces allégations, se contentant de citer un "rapport des services du renseignement" dont la source est bien sûr anonyme.
C'est l'un des récits les plus ineptes qu'on nous ait jamais servis au sujet du Hamas, et la concurrence est rude. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'en ai vraiment ma claque qu'on insulte à ce point mon intelligence.
Traduit par Spirit of Free Speech