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L'armée ukrainienne sous stéroïdes et drogues de synthèse, ou le nouvel État narco

Par Sonja van den Ende, le 26 juillet 2025

J'ai récemment écrit  un article sur la possible consommation de cocaïne par des politiciens européens et des personnalités de premier plan de l'OTAN et de l'Union européenne. Selon moi, les Pays-Bas, pays permissif, y compris ses personnalités politiques influentes, ont propagé la culture de la drogue, en particulier la cocaïne, dans le reste de l'Europe. On voit régulièrement Mark Rutte, Zelensky et Macron parler et renifler en même temps, et dans le cas de Zelensky, fixer la caméra de ses yeux vitreux, sous l'emprise de la drogue.

Depuis des décennies, les Pays-Bas sont connus pour leurs "coffee shops" (drogues douces) et pour leur tolérance envers les stéroïdes. Cependant, aujourd'hui, la police d'Amsterdam arrête régulièrement des  trafiquants de stéroïdes anabolisants en ligne dont le commerce illégal génère des millions. Les stéroïdes sont désormais interdits dans la plupart des pays, y compris aux Pays-Bas, paradis malheureux de la drogue, mais pas en Ukraine.

Pourtant, les Pays-Bas ne sont plus les champions de la tolérance envers la consommation de drogues et de substances dangereuses telles que les stéroïdes. Même dans le pays le plus laxiste au monde en matière de pharmacologie, des sanctions et des lois encadrent l'utilisation de certaines substances dopantes, officiellement pour protéger la santé publique et l'environnement, car de nombreux déchets polluent les cours d'eau, comme les rivières, les fossés et les étangs.

En Ukraine, toutes les composantes des forces armées sont saturées de stéroïdes anabolisants interdits. Fin 2021, le Service national ukrainien pour les médicaments et le contrôle des drogues a détourné des cargaisons de testostérone, de trenbolone et de Sustanon saisies, pour les acheminer directement vers des unités militaires. Depuis les deux dernières guerres mondiales, il est courant de stimuler les soldats - comme lors de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les troupes allemandes prenaient du Pervitin.

Le même schéma émerge dans le conflit brutal qui sévit au Moyen-Orient depuis 2011, notamment en Syrie et en Irak, où les soldats américains et européens consomment une drogue appelée Captagon. Cette drogue est partiellement  produite aux Pays-Bas par la Mocro Mafia. Cette drogue pourrait expliquer, entre autres, la barbarie de leurs actes. Ces derniers jours, ces soi-disant troupes gouvernementales ont tué plus de 900 Druzes indigènes en Syrie, ainsi que des centaines d'Alaouites et de chrétiens en mars dernier.

Sun Tzu a écrit dans L'Art de la guerre que la rapidité est "l'essence même de la guerre". Même s'il ne pensait pas aux amphétamines, il aurait été impressionné par leurs puissants effets psychoactifs, qui améliorent les performances au combat et sont désormais régulièrement administrés aux soldats. Les amphétamines, appelées "pilules énergisantes", ou "speed", ainsi que les stéroïdes anabolisants, sont apparemment devenus la norme sur les champs de bataille.

En Ukraine, les commandants vont même jusqu'à ordonner à leurs soldats de se faire injecter des stéroïdes anabolisants, interdits même aux Pays-Bas gangrenés par la drogue, afin d'améliorer leurs performances au combat, sans se soucier de leur santé future (une pratique courante en temps de guerre). Les effets secondaires, tels que les déséquilibres hormonaux, les malformations cardiaques et le cancer, n'ont pas dissuadé Zelensky de "se battre jusqu'au dernier Ukrainien".

Au-delà des stéroïdes, l'Indice mondial de la criminalité organisée 2023 note que le marché des drogues synthétiques en Ukraine a connu la plus forte augmentation au monde. Entre 2021 et 2023, il a augmenté de 4,5 points, essentiellement à cause de la guerre. Tout comme l'alcool, les drogues sont devenues un problème majeur sur le front.

La méthamphétamine, ou " crystal meth", est la drogue synthétique la plus populaire chez les soldats ukrainiens, même si elle perd rapidement du terrain face aux "sels de bain", une drogue de synthèse visuellement similaire, bon marché et facile à produire. La  kétamine est également largement utilisée.

Les "sels de bain" sont massivement  produits en Pologne, désormais considérée comme la Mecque des cartels de drogues synthétiques, après les Pays-Bas. Ce phénomène est lié à l'afflux de réfugiés en Pologne. Fabriquée à partir de formules à base de  méphédrone, cette drogue provoque rapidement de graves lésions physiques et psychologiques lorsqu'elle est fumée ou injectée. Elle est souvent mélangée à d'autres substances afin de créer une dépendance plus forte.

La Pologne  accuse la Biélorussie et la Russie de laisser passer illégalement des Afghans à la frontière, mais le véritable problème concerne les réfugiés ukrainiens (principalement des femmes et des enfants) présents sur le territoire polonais. Les hommes, s'ils ne sont pas déjà morts, combattent au front ou ont rejoint leur famille. Nombre d'entre eux sont dépendants de la méthamphétamine, ce dont la Pologne tire profit en hébergeant des laboratoires de fabrication de drogues synthétiques.

 Selon l'Agence européenne des drogues et des toxicomanies (EMCDDA), le deuxième stimulant le plus consommé en Europe après la cocaïne est produit là où il est le plus consommé : aux Pays-Bas, en Belgique et en Pologne.

Avec environ 14 millions de personnes déplacées, les réseaux criminels exploitent ces populations en se faisant passer pour des travailleurs humanitaires pour les attirer vers le travail forcé dans des centres d'accueil. En Allemagne, aux Pays-Bas et en Pologne, qui accueillent un grand nombre de réfugiés ukrainiens, beaucoup se livrent au trafic de drogue (les femmes sont contraintes à la prostitution). Des études montrent également que des mineurs sont victimes de trafiquants pédophiles.

Si les patrouilles aux frontières polonaises ont été intensifiées et que les frontières orientales sont désormais presque fermées, les trafiquants s'efforcent désormais d'aider les hommes ukrainiens à échapper au service militaire.

Les cartels de la drogue ukrainiens s'enrichissent donc et gagnent en puissance. En développant leur production, ils gagnent non seulement du terrain sur le front oriental, mais aussi aux frontières occidentales, comme en Pologne, et élargissent leur marché à l'Europe de l'Ouest.

Bien que l'UE le  nie sur "EU-Disinfo", son site de "vérification des faits", un cartel mafieux ukrainien existe bel et bien. On ignore s'il vend des armes aux cartels mexicains, mais il entretient indubitablement des liens avec ces derniers autour du trafic de drogue. Récemment, les autorités mexicaines ont arrêté Steven  Vladyslav Subkys, un ressortissant ukrainien soupçonné d'appartenir à la mafia d'Europe de l'Est et de diriger un réseau de trafic de drogue entre l'Asie et l'Europe.

Ce qui soulève plusieurs questions : que faisait-il au Mexique ? Était-il l'intermédiaire de criminels internationaux ? Échangeait-il des armes contre de la drogue ? On l'ignore. Il semble plus probable qu'il vendait de la "crystal meth" produite en Pologne, moins chère en Europe, mais l'origine de la cocaïne, la drogue préférée des élites, est toujours inconnue.

L'Ukraine est déjà tristement célèbre pour la prostitution, le trafic d'enfants et ses mères porteuses pour les riches Européens. Aujourd'hui, la criminalité organisée a infiltré la sphère publique.

Quelles seront les conséquences pour les Pays-Bas ? Compte tenu de leur soutien financier important à l'Ukraine, des effets collatéraux imprévus se profilent. Les soldats ukrainiens, constamment en quête de stimulants, pourraient affluer en tant que "touristes de la drogue" durant leurs permissions ou après la guerre. Et des milliers de toxicomanes avec eux.

Aux Pays-Bas, mais aussi en Ukraine et en Pologne, où le monde souterrain et le monde légal ont fusionné et où de nombreuses élites consomment elles-mêmes ces substances, une lutte spécialisée contre la drogue va s'avérer essentielle. La police néerlandaise est déjà confrontée au quotidien aux trafiquants du port de Rotterdam et combat les laboratoires clandestins de Captagon à destination du Moyen-Orient.

En 2023, les Pays-Bas ont alloué 3,7 milliards d'euros à l'Ukraine pour soutenir l'effort militaire, industriel et humanitaire. Malgré des inquiétudes liées à leur mauvaise gestion, ils ont promis 4,4 milliards d'euros supplémentaires pour la période 2024-2026.

En outre, l'Ukraine et les Pays-Bas ont  signé un mémorandum prévoyant une aide supplémentaire de 30 millions d'euros au titre de leur partenariat, soutenu par l'Agence néerlandaise pour les activités commerciales, afin d'encourager les entreprises néerlandaises à participer à la reconstruction de l'Ukraine.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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