Par Paul Craig Roberts, le 18 décembre 2025
Le prix Nobel de la paix a été décerné en violation de la loi suédoise.
Julian Assange a intenté une action en justice contre la Fondation Nobel pour avoir illégalement décerné le Nobel de la paix à une belliciste prônant l'invasion par les États-Unis de son pays, le Venezuela, Maria Corina Machado, très probablement sur ordre de Washington, afin de placer une Vénézuélienne à un poste clé pour défendre l'intervention militaire de Washington au Venezuela.
C'est Assange qui aurait dû recevoir le Nobel de la paix, et non une garce belliciste jouant les féministes machos.
Julian Assange souligne à juste titre que l'attribution du prix Nobel de la paix à une belliciste contrevient à la volonté d'Alfred Nobel, qui limite légalement l'utilisation des fonds du prix à des fins promouvant la paix et interdit toute utilisation à des fins de guerre et d'invasion de pays.
L'attribution du prix à un pantin de Washington en fait une arme de guerre et constitue une violation de la loi suédoise.
Pendant une décennie, Julian Assange a été victime de l'injustice américaine, britannique et suédoise. Il a été privé de liberté quatorze ans, dont 5 à l'isolement dans une des prisons les plus dures du Royaume-Uni, sans inculpation et dans des conditions qualifiées de torture pour avoir rempli son devoir de journaliste et dénoncé les crimes de guerre barbares commis par les États-Unis : l'exécution à la mitrailleuse depuis un hélicoptère de l'armée américaine de journalistes marchant dans la rue, de passants venus porter assistance aux blessés, de jeunes enfants âgés de deux ou trois ans. Une violation flagrante de la loi, et l'incarcération illégale d'Assange a constitué également une violation flagrante de l'habeas corpus anglo-américain. L'opinion publique occidentale a apporté son soutien à Assange, mais les médias occidentaux corrompus ont défendu la version officielle selon laquelle il serait un agent russe coupable d'avoir piraté des documents relatifs à la sécurité nationale. Que le gouvernement américain ait tenté de monter un dossier aussi mensonger contre un journaliste ayant fait son travail témoigne du mépris de Washington pour l'État de droit. Et Poutine pensait pouvoir conclure un accord avec ce gouvernement hors-la-loi ? Quel naïf !
Si Trump envahit le Venezuela sous le prétexte bidon que ce pays est un narco-État dirigé par un prétendu baron de la drogue, Nicolás Maduro, version revisitée des "armes de destruction massive" de Saddam Hussein et des "armes chimiques" d'Assad, Trump sera alors responsable du naufrage de sa nouvelle ère américaine fantasmée et rejoindra dans l'histoire les rangs des figures corrompues et nuisibles pour l'Amérique, parmi lesquelles - entre autres - Joe Biden, Barak Obama, George W. Bush, Dick Cheney et Bill Clinton.
Quel motif Washington va-t-il bien pouvoir invoquer pour pousser son petit pantin australien à arrêter Assange ?
Traduit par Spirit of Free Speech