par Seph
L'armée israélienne a entassé la population de Gaza dans la partie la plus au sud de l'enclave de Gaza (40 x 15 Km) pour raser le nord afin de le rendre invivable, car ils en ont fait un champs de ruines : on ne peut pas vivre sur des gravats.
Maintenant, Israël va attaquer, après le nord puis le centre, la partie sud du camp de concentration d'animaux humains comme ils disent à Tel Aviv. Bien sûr ce n'est pas un génocide, vous êtes un antisémite si vous dites que c'est le cas.
Netanyahu a annoncé une invasion terrestre à venir.
Israël a identifié la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, comme prochaine cible de son offensive militaire contre le Hamas.
Israël se préparerait donc à lancer un assaut terrestre sur Rafah qui est la partie la plus au sud, ville frontière avec l'Égypte, où les habitants ont été poussés à fuir.
En effet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré vendredi 9 février 2024 qu'il avait ordonné à l'armée de préparer un plan pour évacuer les civils de Rafah avant son invasion par Tsahal
Benjamin Netanyahu n'a fourni ni détails ni calendrier, mais l'annonce a déclenché une panique généralisée. Plus de la moitié des 2,3 millions d'habitants de Gaza sont entassés à Rafah, la plupart après avoir été déracinés par les ordres d'évacuation israéliens qui couvrent désormais les deux tiers du territoire de Gaza.
Israël affirme que Rafah est le dernier bastion du groupe militant du Hamas à Gaza après plus de quatre mois de guerre.
Désormais les Palestiniens sont enfermés dans un piège mortel qui associe trois fléaux : la faim, la peur et le désespoir
I - Effusion de faim, peur, sang, désespoir : les Palestiniens tentent de survivre
La FAIM
Israël a imposé, avec des allégations sans preuve, des restrictions financières (*) à la principale agence des Nations Unies (l'UNRWA) qui fournit de l'aide dans la bande de Gaza. Cette mesure empêche une cargaison de nourriture destinée à 1,1 million de Palestiniens d'atteindre l'enclave ravagée par la guerre, a déclaré vendredi 9 février 2024 le directeur de l'UNRWA Philippe Lazzarini.
Il a précisé «qu'un convoi de nourriture donné par la Turquie était stationné depuis des semaines dans la ville portuaire israélienne d'Ashdod. L'agence a déclaré que l'entrepreneur israélien avec lequel elle travaille avait reçu un appel des autorités douanières israéliennes «lui ordonnant de ne traiter aucune marchandise de l'UNRWA».
Cet arrêt signifie que 1 049 conteneurs de riz, de farine, de pois chiches, de sucre et d'huile de cuisson - suffisamment pour nourrir 1,1 million de personnes pendant un mois - sont bloqués, alors même qu'on estime que 25% des familles de Gaza sont confrontées à une famine catastrophique.
«Il y a la faim, il n'y a rien : il n'y a ni farine, ni eau», a déclaré Etimad Hassan, qui dort serré les uns contre les autres avec 21 membres de sa famille dans une petite tente à Deir al-Balah. Sa voix tremblait de rage. «Nous ne sommes pas des animaux. Pourquoi nous mettent-ils dans des tentes comme des chiens ? Garantissez-nous au moins un endroit où nous abriter.»
Les combats de rue et les bombardements intenses ont empêché les groupes humanitaires de livrer des fournitures vitales dans la ville de Khan Younis, où les familles affamées se trouvent dans des rues des entrepôts remplis rarement de nourriture auxquels ils ne peuvent avoir accès
Mardi, des foules désespérées ont pris d'assaut un entrepôt où s'étaient accumulées deux jours d'aide alimentaire avant distribution, a déclaré l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, connue sous le nom d'UNRWA, déplorant les dangers qui ont bloqué la livraison.
De fait ce sont ces restrictions financières de l'UNRWA, imposées par Israël qui sont responsables de l'aggravation de la famine à Gaza.
Pour le Porte-parole de l'UNRWA : Les gens n'ont plus aucun endroit où se rendre à l'extrême sud de la bande de Gaza. Le déclenchement d'une opération veut dire en tuer encore plus.
(*) Les opérations de l'UNRWA sont menacées suite aux accusations israéliennes, sans preuve, selon lesquelles certains de ses employés auraient participé à l'attaque du 7 octobre qui a déclenché la guerre israélienne à Gaza. Ces accusations ont conduit les principaux pays donateurs, dont les États-Unis, à suspendre leur financement à l''UNRWA et à remettre en question son avenir.
La PEUR
Israël a mené des frappes aériennes à Rafah presque quotidiennement, même après avoir demandé aux civils ces dernières semaines de s'y réfugier pour éviter les combats terrestres en cours dans la ville de Khan Younis, juste au nord.
Les frappes aériennes israéliennes ont tué au moins 31 Palestiniens - dont un tiers d'enfants - samedi 10 février 2024, dans la ville de Rafah, quelques heures après que le Premier ministre israélien a déclaré avoir demandé à l'armée de planifier l'évacuation des milliers de personnes avant une invasion terrestre.
«Nous vivons constamment dans la peur, pour nos enfants et pour nous a déclaré Dalia Abu Samhadaneh, qui vit à Shaboura avec sa famille après avoir fui la ville de Khan Younis.»
«Nous, partons avec l'angoisse de l'expulsion.»
«Les souffrances sont vraiment apocalyptiques», a déclaré Khaled Abu Shaban, 38 ans, travailleur humanitaire près de Khan Younis.
Il poursuit : Les bombardements intensifs d'Israël ont contraint à des choix déchirants. Dois-je m'aventurer au supermarché ou chercher de l'eau de puits, au risque de se faire tuer ? Ou mes jeunes filles dormir affamées et assoiffées ?
Son fils de 7 ans a applaudi mercredi, a-t-il déclaré, lorsqu'il a ramené une tomate à la maison. «Il est inacceptable que nous soyons obligés de difficilement rechercher chaque jour le minimum d'eau et de nourriture afin de ne pas mourir.»
La MISERE
La misère s'étend à l'horizon dans la ville frontalière du sud. Des milliers de personnes dorment dehors dans le froid. D'autres se rassemblent partout où ils trouvent de la place.
Des scènes chaotiques se déroulent dans les abris de l'ONU à Rafah, pleins à craquer. Le bureau humanitaire de l'ONU a déclaré mercredi que le manque d'hygiène avait entraîné une multiplication des cas de gale, de poux et de diarrhée, faisant craindre que des maladies plus graves ne se propagent bientôt. Les travailleurs humanitaires ont signalé des épidémies d'hépatite A, une maladie du foie.
«Vous trouvez des personnes déplacées dans les rues, dans les écoles, dans les mosquées, dans les hôpitaux», a déclaré Hamza Abu Mustafa, un enseignant à Rafah. «On trouve des réfugiés partout.»
Le SANG
Un garçon gît sur le sol de l'hôpital attendant d'être soigné après avoir été blessé lors d'un bombardement de l'armée israélienne sur la bande de Gaza, à Khan Younis, le mardi 5 décembre 2023. (AP Photo/Fatima Shbair)
Le médecin de cet hôpital : «Quand j'y pense un instant, je me mets à pleurer», a déclaré Hassan au téléphone, luttant pour se faire entendre malgré les cris des médecins et infirmières restés. «C'est une bonne chose que je sois trop fatigué pour penser.»
Son personnel réduit à l'hôpital de 350 lits a eu du mal à faire face à un afflux de plus de 1 000 patients. Sans bandages ni gaze fraiche, a déclaré Médecins sans frontières, les plaies des patients sont devenues gravement infectées, dans de nombreux cas septiques.
Fadel al-Ghannam a déclaré qu'un seul obus avait déchiré les corps de ses proches en lambeaux. Il a perdu son fils, sa belle-fille et ses quatre petits-enfants.
Il craint encore pire avec l'invasion terrestre imminente de Rafah et affirme que le silence du monde a permis à Israël d'aller de l'avant (...)
Peu de lumière, pas de lits, pas assez d'anesthésie : une vue du «cauchemar» des hôpitaux de GazaReportage de ISABEL DEBRE et de WAFAA SHURAFA à DEIR AL-BALAH, bande de Gaza (AP), le 21 octobre 2023, Associated Press (AP
«La seule chose pire que les cris d'un patient subissant une intervention chirurgicale sans suffisamment d'anesthésie, ce sont les visages terrorisés de ceux qui attendent leur tour, dit un chirurgien orthopédiste de 51 ans.
Lorsque les bombardements israéliens s'intensifient et que les blessés envahissent les hôpitaux de la ville de Gaza où travaille le Dr Nidal Abed, il soigne les patients partout où il le peut - par terre, dans les couloirs, dans des chambres remplies de 10 patients au lieu de deux. Sans fournitures médicales suffisantes, Abed se contente de tout ce qu'il peut trouver : des vêtements pour les bandages, du vinaigre pour les antiseptiques, des aiguilles à coudre pour les instruments chirurgicaux.»
Les hôpitaux de la bande de Gaza sont sur le point de s'effondrer sous le blocus israélien qui a coupé l'électricité et coupé les livraisons de nourriture et d'autres produits de première nécessité sur le territoire. Ils manquent d'eau potable. Ils manquent d'articles de base pour soulager la douleur et prévenir les infections. Le carburant pour leurs générateurs diminue.
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré samedi que les corps de 117 personnes tuées dans les frappes aériennes israéliennes avaient été transportés dans les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, portant le bilan total des morts à 28 064, pour la plupart des femmes et des enfants. Le ministère a déclaré que plus de 67 000 personnes avaient été blessées.
S'ajoutant à la misère, il y a peu ou pas de traitement disponible pour les 14 % de la population de Gaza souffrant de diabète, d'hypertension artérielle et d'autres maladies cardiaques chroniques, a déclaré l'Organisation mondiale de la santé.
«Les asthmatiques ne trouvent pas d'inhalateurs. Les diabétiques ne trouvent pas d'insuline», a déclaré Ebraheem Matar, médecin à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah. «Les patients hypertendus ne trouvent pas d'inhibiteurs des récepteurs.»
Ce matin, 11 février 2024, Tsahal a bombardé intentionnellement les locaux de Médecin du Monde (cf : France Info à 8H). Les stocks de médicaments ont été détruits. Aucune information sur les victimes !!
Israël détruit tout ce qui est indispensable à la vie : Hôpitaux, Universités, Écoles, Mosquées,..........dans le but de rendre invivable Gaza
Déclaration du Foreign Policy, le 11 février 2024: La destruction à Gaza du système de Santé est un crime de guerre.
Voir la Vidéo «Israël a perdu la guerre» - Raphaël Pitti, médecin humanitaire : "Israël a perdu la guerre" - Raphaël Pitti, médecin humanitaire
Le DESESPOIR
Les Palestiniens pleurent les corps de leurs proches tués dans les bombardements israéliens, à l'hôpital Nasser du camp de réfugiés de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le lundi 4 décembre 2023. Ces derniers jours, des chars israéliens ont déferlé sur le sud de Gaza, commençant avec Khan Younis. Cela marque un nouveau chapitre sombre dans la guerre qui, selon le ministère de la Santé de Gaza, a déjà tué plus de 28000 Palestiniens et qui, selon les estimations de l'ONU, a déplacé 1,9 million de personnes. (Photo AP/Mohammed Dahman, dossier)
Les Palestiniens veulent un État souverain, mais que reste t-il de la Palestine de 1922 qui était un jardin florissant où vivait en bonne compagnie musulmans, juifs (11,2%), chrétiens, et autres :
Tableau 1. Population palestinienne et juive (milliers) sous le Mandat britannique
Sources : 1922 et 1931 : recensements ; 1937 : estimation ; 1945 : enquête anglo-américaine ; 1947 : projection, d'après MidEast Web : «Population of Ottoman and Mandate Palestine Prior to 1948», mideastweb.org
En 1945, une étude montre que la population se monte à 1 845 560 habitants, dont 1 076 780 musulmans, 608 230 juifs, 145 060 chrétiens et 15 490 personnes d'autres groupes.
Il ne reste de la Palestine d'autrefois que la poussière et des gravats à Gaza et des confettis territoriaux en Cisjordanie. Pas de quoi de faire un État viable.
Aujourd'hui les Palestiniens ne veulent plus être chassés de leur maison et de leur terre par des colons armés sous l'œil bienveillant de Tsahal ou être exterminés par cette armée la plus morale du monde. Ils veulent être libre dans la dignité. Ceci leur est refusé, ils n'ont plus qu'un seul choix mourir sur leur terre maternelle ou partir en tant que paria dénudé dans l'indignité sous les regards moqueurs de leurs oppresseurs.
Que se passe-t-il à RAMALLAH en Cisjordanie :
Les Palestiniens subissent les mêmes exactions que ceux de Gaza. Ainsi, ils sont chassés de leur maison, leurs terres sont confisquées pour des raisons militaires ou autres. Bref les sionistes les chassent de leur patrie.
Par exemple, les responsables palestiniens de la santé ont signalé qu'un garçon de 17 ans avait été tué par balle par des soldats israéliens dans le centre de la Cisjordanie. Le garçon, que les autorités sanitaires ont identifié comme étant Moaz Shamsa, a reçu une balle dans la poitrine dans le village de Beita, juste au sud de la ville de Naplouse
L'armée israélienne n'a pas immédiatement répondu à une demande d'explication !!!!
Cette fusillade est la dernière en date dans ce territoire instable, où les responsables palestiniens affirment que387 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens (colons ou militaires) depuis le 7 octobre 2013.
Après l'attaque, Israël a réprimé les villes et villages de Cisjordanie dans le cadre de ce qu'il considère comme une campagne contre les «terroristes». L'État juif a organisé des raids nocturnes qui ont arrêté des dizaines de Palestiniens et ont souvent abouti à des fusillades meurtrières.
Mais l'espoir existe
Les Palestiniens ne sont pas abandonnés. En effet, d'énormes manifestations de soutien ont eu lieu dans le monde (plus de un million à Londres, dans les universités états-uniennes...)
Ansar Allah (les Houtis) au Yémen les aident, sous les bombardements US et britanniques à perturber l'approvisionnement maritime d'Israël - Le Hezbollah au sud Liban aiguillonne Tsahal en détruisant son infrastructure miliaire. Les milices pro-iraniens en Syrie et en Irak attaquent les bases US dont le pays fournit des bombes et des missiles à Tsahal pour exterminer les Gazaouis.
L'Afrique du Sud et plusieurs autres pays ont réussi à ce que la Cour Internationale de Justice (CIJ), organe de l'ONU, demande à Israël de faire tout son possible pour empêcher le génocide. Mais malheureusement un cessez-le-feu immédiat n'a pas été demandé par la CIJ ce qui aurait sauvé beaucoup de vies.
À Gaza la résistance armée palestinienne, composée de trois organisations (sunnite, chiite, marxiste), fait subir de graves pertes humaines et matérielles à Tsahal : 510 morts, plusieurs milliers de blessés. La résistance n'est pas vaincue et tire encore des missiles sur Israël.
Par exemple, le Hamas a publié une vidéo montrant ses combattants à Shujaiya se déplaçant à travers des ruelles étroites et des bâtiments détruits faisant feu avec des grenades propulsées par roquette sur les véhicules blindés israéliens. Plusieurs véhicules sont montrés en train de prendre feu. (Images ci-dessous des affrontements des combattants des brigades al- Qassam du Hamas dans la ville de Khan Younes)
Par ailleurs, depuis le 8 février au Caire, de nouvelles négociations sont en cours entre les médiateurs qatari et égyptiens et le Hamas, pour tenter de parvenir à un accord de trêve incluant un échange de prisonniers palestiniens et d'otages. Pour l'instant ce processus est à l'arrêt. Cependant, selon le site Axios, le patron de la CIA doit se rendre la semaine prochaine en Égypte pour tenter d'arracher une nouvelle pause dans les combats et la libération des otages à Gaza.
II - Analyse
Le 9 février Netanyahu a demandé aux 1,4 million de réfugiés à Rafah d'évacuer, ainsi qu'aux 280 000 personnes qui y vivaient déjà auparavant, mais ils ne savent nulle part où aller.
Il pourrait donc s'agir de l'étape la plus meurtrière de l'offensive israélienne à ce jour.
On en trouve l'illustration dans cette vidéo :
This could be the single deadliest act of the war to date.
In Gaza nowhere is safe
Netanyahu va proposer des couloirs humanitaires vers le nord de la bande de Gaza afin de les évacuer, hors de leurs terres, vers des pays collaborationnistes du génocide qui sont prêts à les accueillir. Des pays européens les recevront, comme des marchandises, de fait ils seront complices de ce GENOCIDE.
Ainsi, par la magie de Yahweh, les crimes de guerre, le génocide seront transformés en une opération humanitaire hors du commun.
Cependant, en réponse à l'annonce de Netanyahu d'envahir Rafah, le ministre des Affaires étrangères égyptien Sameh Shoukry a averti que toute offensive terrestre israélienne sur Rafah aurait des «conséquences désastreuses» et a affirmé qu'Israël avait pour objectif de forcer à terme les Palestiniens à quitter leurs terres. Ce qui signifie que de la terre palestinienne il ne restera plus rien, cela est inacceptable et relève du GENOCIDE.
Netanyahu et son gouvernement de suprémacistes juifs veulent chasser les Palestiniens de leurs terres pour construire le Grand Israël promis par leur dieu ! Les Palestiniens ont donc le choix de partir ou de mourir sous les obus et les bombes fournis par les USA.
Netanyahu fait tout pour rendre la vie impossible aux Palestiniens et les obliger de subir une seconde Nakba (catastrophe) à grande échelle : agoravox.fr -libre/article/75-ans-de-deuil-de-sang-et-de-248368
Israël fait aujourd'hui l'objet d'accusations très crédibles de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), dans le cadre d'une affaire portée par l'Afrique du Sud. Les documents présentés par l'Afrique du Sud et d'autres pays sont aussi clairs qu'effrayants. La politique israélienne n'est pas une politique pragmatique et encore moins une politique de paix.C'est une politique d'apocalypse. Toutefois, Israël à un mois pour remettre un rapport sur les mesures prises à la CIJ.
Cependant, Joe Biden n'attend pas l'examen du congrès et continue à fournir à Israël les munitions nécessaires à la réalisation de ses crimes de guerre massifs. Au lieu d'agir comme Eisenhower et de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses massacres, en violation du droit international et notamment de la Convention sur le génocide, Joe Biden persiste à envoyer des munitions, au mépris des décisions du congrès.
Le résultat est déjà l'isolement diplomatique des États-Unis par rapport au reste du monde et l'implication croissante de l'armée américaine dans une guerre qui s'étend rapidement et de manière trop prévisible au Liban, à la Syrie, à l'Irak, à l'Iran et au Yémen. En effet, lors du récent vote de l'Assemblée générale des Nations Unies en faveur de l'autodétermination politique du peuple palestinien, les États-Unis et Israël ont fait cavalier seul avec deux voix.
De son côté, la Résistance Palestinienne a souligné qu'elle voulait de véritables garanties et un processus qui conduiraient effectivement à un cessez-le-feu et au retrait de l'occupation de Gaza et qui empêcheraient l'occupation israélienne de reprendre les hostilités.
Il est évident que : «La Résistance ne peut pas abandonner sa carte maîtresse, les captifs militaires, sans une garantie de cessez-le-feu, un retrait des forces d'occupation israéliennes et un accord sur la reconstruction et la levée du siège», ont souligné les mêmes contacts.
Netanyahu s'en va vers davantage d'escalade, prévoit M. Barghouti, homme de paix et de dialogue, député de Ramallah et responsable du Fatah, selon lequel «le plus grand danger serait qu'il perpètre des bombardements d'une criminalité sans précédent sur Rafah pour obliger l'Égypte d'accepter d'accueillir les Gazaouis». Alors qu'elle affiche toujours refuser une telle option.
Selon M Barghouti, le Premier ministre israélien joue avec le feu, il risque la prison et il espère l'éviter en remportant une victoire écrasante dans la bande de Gaza et il est prêt à tout pour cela.
CONCLUSION : un tournant dévastateur
L'Unicef a mis en garde contre les séquelles de l'escalade des combats dans la ville de Rafah, en avertissant qu'elle engendrera «une tournant dévastateur dans la guerre qui pourrait coûter la vie à des milliers de personnes».
600 000 Palestiniens ont été déplacés des autres régions de Gaza vers cette ville de 55 km2 à la demande de l'occupation israélienne qui avait donné des assurances qu'elle serait sécurisée. Sa densité actuelle est de 27 mille habitants par km2.
Selon les correspondants sur place, les gens ont dressé des tentes sur les trottoirs de cette ville pour s'y installer. Ils vivent dans une situation lamentable. Il suffit qu'un seul missile s'abatte sur cette ville pour causer des milliers de martyrs.
Netanyahu est enlisé à Gaza, il n'a pas de solution, sa seule porte de sortie est de faire dégénérer le conflit. Il voudrait embraser tout le Moyen Orient. Notamment annexer le sud Liban jusqu'au fleuve Litani. Pour ce faire, il faut vaincre le Hezbollah allié de l'Iran, débouchant sur une guerre avec l'Iran.
Il rêve d'une guerre avec l'Iran à la condition que les USA y participe, le sénile va-t'en guerre de la maison Blanche pourrait bien lui accorder cette faveur. Mais, le Pentagone a certaines réticences à se lancer dans une guerre qui pourrait devenir mondiale, car l'Iran est soutenu par la Chine et la Russie. Les stocks d'armes ont été vidés pour soutenir l'Ukraine et Israël et l'Otan est mis en échec par la Russie dans le conflit ukrainien.
Si l'armée israélienne envahit Rafah, comme le demande Netanyahu, il y aura tant de massacres que nous pourrons dire adieu à toute humanité.
Dernière minute :
- Benjamin Netanyahu ne prend aucune précaution pour dissimuler ses intentions contre cette partie de l'enclave :
«Si nous ne rentrons pas à Rafah, nous allons perdre la guerre» a-t-il déclaré, ont rapporté les médias israéliens. A cette heure les intentions criminelles se précisent :
Le 11 février 2024 :
- 22 H 05 Le message de Netanyahu à Biden et aux dirigeants des États arabes dont l'Egypte : «Nous voulons désarmer la bande de Gaza. Il nous faut pour cela disposer du contrôle militaire, agir partout dans la bande et rester militairement sur le terrain si ceci est nécessaire» (Channel 12 israélienne)
- 21H 56 Joe Biden aurait donné le feu vert à Benjamin Netanyahu pour l'expansion de l'opération militaire israélienne en direction de Rafah (Médias israéliens)
Elles montrent une zone proche du camp de réfugiés de Tel al-Sultan. Il fait partie du camp de réfugiés urbain de Rafah, l'un des huit camps de réfugiés de la bande de Gaza construits pour les familles déplacées pendant la guerre qui a entouré la création d'Israël en 1948.
Dans ce qui était autrefois une garrigue, à proximité des champs agricoles, un village de tentes a maintenant poussé. Des centaines d'abris de fortune entourent l'entrepôt, un centre de distribution pour l'aide limitée aux Palestiniens qui arrivent désormais dans la bande assiégée.
Israël accuse sans preuve l'UNRWA
Les allégations d'Israël selon lesquelles les 12 employés d' une agence des Nations Unies, l'UNRWA, étaient impliqués dans l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 ont conduit les États-Unis et plusieurs autres pays à suspendre leur financement et à relancer le débat sur le plus grand fournisseur d'aide humanitaire à Gaza.
L'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, connue sous le nom d'UNRWA, emploie des milliers de personnes et fournit une aide et des services vitaux à des millions de personnes à travers le Moyen-Orient. À Gaza, elle a été le principal fournisseur de nourriture, d'eau et d'abris aux civils pendant cette guerre entre Israël et le Hamas.
Le document indique que les renseignements recueillis ont montré qu'au moins 190 employés de l'UNRWA étaient des membres du Hamas ou du Jihad islamique, sans fournir de preuves.
Sur les 12 travailleurs, neuf étaient des enseignants et un travailleur social. Sept des employés ont été accusés d'avoir traversé la frontière avec Israël le 7 octobre. Parmi eux, un a été accusé d'avoir participé à un enlèvement, un autre d'avoir aidé à emmener un soldat mort et trois autres d'avoir participé aux attaques.
L'ONU affirme que l'ensemble de l'agence ne devrait pas être pénalisé pour les actions présumées de la douzaine de travailleurs, qui, selon elle, seront tenus pour responsables. Il a appelé les donateurs à reprendre leur financement.