par Afrimotiv
Dans cette vidéo Afrimotiv, nous proposons une analyse approfondie et chronologique de l'un des tournants géopolitiques majeurs en Afrique de l'Ouest : la montée en puissance de l'Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Le 20 décembre 2025 à Bamako, l'AES a officiellement lancé sa Force Unifiée, forte de 5 000 soldats, placée sous un commandement unique et dotée d'un étendard symbolisant une rupture assumée avec les anciens cadres sécuritaires régionaux, notamment la CEDEAO, quittée en janvier 2025.
Mais cette armée n'est que la partie visible d'une stratégie beaucoup plus large, qualifiée de «triple guerre» par les autorités sahéliennes :
Militaire : mutualisation des forces, opérations conjointes (Yéréko), création de bataillons rapides (BIR), contrôle strict de l'espace aérien après l'incident du C-130 nigérian.
Économique : projet de Banque Confédérale pour l'Investissement et le Développement (BCID-AES), destinée à financer les infrastructures et réduire la dépendance extérieure, en s'appuyant sur les ressources minières (or, uranium, pétrole).
Médiatique : mise en place d'un réseau médiatique pan-sahélien (AES TV à Bamako, Radio AES - Daandè Liptako - à Ouagadougou), avec une diffusion en langues nationales (mooré, zarma, bamanankan, fulfuldé).
L'analyse aborde également :
le rôle central du général Assimi Goïta, président de la Confédération AES,
le partenariat stratégique avec la Russie (formation, équipements, hélicoptères Mi-17 et Mi-35),
les risques financiers d'un modèle estimé à plus de 2 milliards de dollars par an,
les implications diplomatiques et régionales de cette nouvelle doctrine de souveraineté non délégable.
Une vidéo pour comprendre comment le Sahel tente de reprendre le contrôle de sa sécurité, de son économie et de son récit.
source : Afrimotiv