
par Ced
La «terre compromise» est abandonnée de plus en plus par ses faux citoyens...
Depuis 2015, le Portugal a accordé plus de 56 000 citoyennetés dans ce cadre (chiffre officiel 2024). Les demandes israéliennes ont bondi de 68% en 2024 selon les cabinets d'avocats spécialisés. Ce passeport offre la libre circulation dans l'UE, des études moins chères et, pour certains, une porte de sortie en cas d'aggravation du conflit.
C'est un paradoxe que beaucoup d'israéliens de droite ou religieux pointent du doigt, et c'est devenu un sujet brûlant sur les réseaux hébreux depuis deux ans. «Am israel Chai» veut dire «jamais plus sans terre juive» d'un côté... et de l'autre, des milliers de familles qui remplissent des dossiers pour un passeport portugais ou allemand, préparent les valises direction Lisbonne, Berlin ou même Valence.
Sur TikTok israélien, on voit des vidéos ironiques : des jeunes en file à l'ambassade avec la légende «Yerida» (l'«aliya inversée») ou «Am israel Buy» au lieu de «Am israel Chai» ! Dans les cercles sionistes religieux, on parle ouvertement de «trahison» ou de «terre compromise». Certains rabbins comparent ça à ceux qui quittaient l'Europe avant 48 en disant «on reviendra quand ce sera calme»... et on connaît la suite.
Depuis 2015, le Portugal permet aux juifs séfarades de demander la nationalité, une démarche prisée pour profiter de la liberté de circulation en Europe, de coûts de vie plus bas et d'un accès facilité aux universités européennes.
Le génocide à Gaza, depuis octobre 2023, a accentué le nombre d'Israéliens souhaitant se procurer un second passeport.
source : Le Libre Penseur